Introduction au
moteur GEET de Paul Pantone
Le processeur multi-carburant de Paul
Pantone,
facile à réaliser et à installer, a des résultats époustouflants
Une véritable réponse aux problèmes d'énergie et de pollution.

La nécessité étant la mère de l'invention et le recours au cheval
n'étant pas nécessaire, Paul Pantone s'est mobilisé depuis 1979 dans la recherche et la mise au point
de produits demandés par le public. Il lui a fallu passer quatre ans et rater
plus de 350 essais avant de faire fonctionner un premier appareil qu'il a
appelé carburateur Pantone, puis réacteur endothermique. Il a mis douze ans
avant de comprendre pourquoi cela fonctionnait. Il a réalisé ensuite que cette
invention destinée au bien de la Terre était un des cadeaux du Ciel qu'on lui
avait prédit, tout comme l'arrivée de sa future compagne Molley
Faischko. Mais cela a été un combat souvent difficile
à cause des problèmes financiers.
Pour progresser et produire plus rapidement, il aurait fallu laisser le
contrôle de la technologie aux mains de groupes visant le profit, mais cette
option a toujours été refusée par Pantone. Certes le fait de conserver ce
contrôle a retardé l'arrivée au stade actuel mais c'est mieux pour tous. Le
souhait de Pantone n'est pas de saigner à mort l'individu mais de l'aider à
aller de l'avant. Avec tous ceux qui rêvent de soigner la planète, Paul et Molley Pantone forment les vœux suivants : "Que l'on
puisse vivre dans un monde en paix débarrassé des déchets
du développement technique dont les rejets souillent l'eau, l'air et le sol et
qui nous a amené aux frontières de l'auto-destruction,
que les gens s'entraident et que règne l'abondance."
Quand on demande à Paul Pantone s'il accepte de traiter avec tous
les pays, il répond calmement : "Bien sûr, car tant qu'un pays déversera
des déchets toxiques dans l'écosystème, la pollution continuera."
C'est ainsi que Paul et Molley Pantone ont offert sur
Internet, le 21 octobre 1999, tous les éléments permettant de construire
soi-même un Processeur Multi Carburants GEET (par commodité, nous écrirons par
la suite PMC-GEET).
Pollution, consommation, des gains stupéfiants
Le PMC-GEET
répond au problème du réchauffement global de la planète et aux émissions de
gaz à effet de serre et ce, grâce à une modification facile et rapide des
moteurs. Le PMC-GEET peut :
transformer les véhicules actuellement en
circulation en véhicules à très faibles rejets.
éliminer jusqu'à 99 % de la pollution émise par
les voitures et les camions
augmenter l'autonomie jusqu'à 300 % grâce à la
consommation de toute l'énergie disponible et ce quel que soit le carburant
utilisé
détruire des déchets qui normalement polluent
notre environnement
Un moteur modifié avec le PMC-GEET est aussi moins bruyant que les autres. Lors des
essais, on n'entend que le bruit de la machine entraînée par le moteur. Cet
avantage amène GEET à développer une nouvelle gamme de tondeuses à gazon
silencieuses (voir l'article
Comment
fabriquer un moteur Pantone).
La durée de vie des moteurs transformés
équipés du PMC-GEET est augmentée de 10 fois par
rapport aux moteurs classiques dans lesquels les particules de carbone agissent
comme du sable sur les pièces de moteur. Le premier prototype construit par
Pantone a tourné 7000 heures avec huile et bougies d'origine alors que son
équivalent en fonctionnement classique est donné pour 700 heures.
Si l'on dispose un dôme transparent sur le haut du cylindre, on
voit que, sur un moteur normal l'allumage saute d'un côté à l'autre sur tout le
dessus du piston ce qui crée des pressions inégales, de la friction et de
l'usure. Sur un moteur adapté à un PMC-GEET, l'allumage est complet, instantané
et se fait même sur tout le dessus du cylindre.
L'efficacité accrue du PMC-GEET vient du
fait que le carburant gazeux homogène à l'intérieur du moteur brûle
pratiquement 100 % du carburant sur un allumage alors que l'essence a des
points d'ébullition de 30 à 220°C et des températures d'auto-allumage qui font
que son efficacité est très basse et que le carburant est gaspillé. Il n'y a
que la moitié du carburant qui est brûlée dans le moteur classique, le reste
brûle sur les valves, le collecteur et tout ce qui reste brûle dans le pot
catalytique. Voilà pourquoi, l'utilisation d'un moteur adapté au PMC-GEET voit son efficacité de consommation augmenter de
plus de 200 %. Par exemple, la Ford Chevy "rétrofitée" ne fait plus que 5,6 litres aux 100 km par rapport aux 16,8 litres consommés avant. De plus, on
voit un autre avantage sur le tuyau d'échappement car le moteur fonctionnant en
chauffant moins, le silencieux ne devient pas chaud si on fait le réglage
convenable selon le carburant utilisé. Certaines conversions peuvent même
supprimer la présence du radiateur (lors de réglages défectueux il est même
arrivé que de la glace se forme sur le tuyau).
Tout ceci est dû à une réaction endothermique qui est un
changement chimique accompagné d'une absorption de chaleur qui se passe dans la
chambre de réaction.
Endothermique : s'applique à une
transformation ou réaction qui absorbe de la chaleur au lieu d'en dégager - la fusion par exemple est une réaction
endothermique, la décomposition de l'eau en est une aussi.
Principes de fonctionnement du PMC-GEET
Le processus de fonctionnement du PMC-GEET utilise le vide et la chaleur
produits par un moteur à combustion interne ayant un allumage à bougies.
Le système consiste en un tuyau d'échappement, une tige réacteur
et une chambre à pyrolyse. Le tuyau d'échappement a une extrémité connectée
directement au collecteur d'échappement et l'autre à la chambre à pyrolyse. Le
carburateur classique et le système d'échappement (pot catalytique compris) ne
sont pas nécessaires.

Modèle de démonstration du PMC-GEET adapté à différents moteurs
La tige réacteur formée d'une tuyauterie exigüe
est reliée à la chambre interne de la chambre à pyrolyse à une de ses
extrémités et va du tuyau d'échappement (en position centrale) au moteur et
dépasse d'environ 15 cm du collecteur d'échappement où il est connecté avec une
valve d'entrée d'air et à partir de là, entre dans le collecteur d'entrée. Il
n'y a pas besoin de modifier le moteur lui-même si c'est un modèle à allumage à
étincelles. Une
des gaz d'échappement est captée à l'extrémité de
la chambre du tuyau d'échappement et envoyée dans la chambre interne au
collecteur d'échappement à l'autre extrémité, mélangée avec le carburant
prétraité et vaporisée sous un certain vide (pression négative) fournie par le
moteur et si nécessaire par une pompe à vide auxiliaire. Il est intéressant de
remarquer que la température de l'échappement à l'émission finale est de 1 ou 2
degrés inférieure à celle de la température ambiante de l'entrée d'air. Si le
tuyau à champ de plasma est trop court ou trop long par rapport à la densité du
carburant utilisé, l'extrémité la plus proche du moteur est surchauffée ou bien
de la glace se forme sur l'autre extrémité.
Le plasma un phénomène mal compris mais réel
On peut décrire le phénomène qui se passe
dans le PMC-GEET de Pantone comme étant un éclair
contrôlé.
Quand dans la nature, les masses d'air chaud et froid entrent en
collision en se déplaçant en sens inverse, il se produit une décharge
électrique, soit un jet, soit une boule d'énergie. Cela dépend si la masse
d'air a une conductivité correspondant à un type de décharge radial ou
longitudinal. De nombreuses décharges de ce genre ne nous sont pas visibles,
d'autres sont amplifiées par l'humidité et rayonnent dans un champ d'énergie
perçu comme une lumière colorée.
C'est quand le champ électromagnétique est aussi bien radial que
longitudinal et équilibré pour créer le centre de la réaction de plasma qu'il
est à son maximum d'efficacité.

Dans la nature, l'éclair peut donner des
températures allant jusqu'à 32.000° C et 1 milliard de volts. C'est ce champ de
plasma auto-généré qui est à l'oeuvre dans le PMC-GEET dans la chambre de réaction sans utiliser de
source d'énergie extérieure ou de pièces qui s'usent.
Les composants du PMC-GEET permettent le
transfert de la quasi totalité de la chaleur produite
dans le plasma qui stabilise ensuite le champ magnétique autant qu'il augmente
le flux d'électrons pour n'importe quel besoin, à la demande. Le plasma est
créé à volonté puisqu'on utilise un champ magnétique stable, auto-entretenu et que l'on n'a pas le problème des amas de
plasma aléatoires et que chaque molécule est maintenue à un potentiel constant
tributaire de la demande et que celle-ci contrôle le champ qui se stabilise
lui-même dans un rapport spécial.
Le plasma concentré dans le tuyau intérieur sur la tige de
réaction forme une boule de plasma que les vapeurs de carburant traversent en
les transformant en gaz naturel synthétique riche en hydrogène.
La charge de plasma est si forte qu'un outil oublié sur la chambre
de réaction d'un gros moteur en fonctionnement devient si magnétisé qu'il faut
les deux mains pour l'arracher à un objet métallique.

Tout film ou bande vidéo situés à environ
un mètre de la chambre de réaction sera surexposé ou effacé définitivement sans
possibilité d'enregistrer à nouveau. Des métaux non magnétisables et du verre
ont aussi été magnétisés avec un PMC-GEET de Pantone.
Il y a d'autres effets possibles : la perte des codes magnétiques de cartes de
crédit comme le Dr Wood l'a expérimenté à ses dépens.
De nombreux essais ont été faits avec des appareils électriques extérieurs dans
le but d'améliorer la production de plasma dans le PMC-GEET
mais ils ont tous échoué. En effet, l'interférence venant de l'extérieur
s'oppose au champ électromagnétique "naturel" créé de manière
autonome dans le PMC-GEET ce qui provoque
l'effondrement de la totalité du champ magnétique, et tout s'arrête.
Dans le PMC-GEET, le mouvement interne converge dans la direction spécifique du
flux de plasma créé ce qui rend ainsi le champ magnétique plus puissant et
améliore la dissociation moléculaire ou atomique.
Sans l'augmentation en proportions égales de tous les autres éléments, il ne
faut pas s'attendre à ce que l'intensification arc électrique/champ magnétique
soit une raison suffisante à la réussite de n'importe quel essai. Quand la
réaction de plasma idéale a été créée, c'est le moment de faire varier de
concert en les augmentant ou non tous les paramètres visant à satisfaire à une,
augmentation ou une diminution du flux de plasma.
La recherche relative au PMC-GEET a été empirique
(Pantone la compare à celle d'Edison lorsqu'il mettait au point l'ampoule
électrique). Elle a permis de vérifier que l'invention fonctionne bien, mais il
faudrait des théories et des modèles informatisés pour l'amener à optimiser
toutes ses possibilités.
Pour cela, il est nécessaire que des scientifiques à l'esprit
"ouvert" s'impliquent. Devant des prototypes qui fonctionnent bel et
bien, les scientifiques devraient comprendre facilement cette technologie.
Malgré les invitations adressées à des centaines de scientifiques, seuls
quelques-uns ont assisté à des démonstrations. Les nombreux financiers
potentiels qui ont vu eux-mêmes démonstration sur démonstration se sont rangés
à l'avis de gens dit "qualifiés" qui n'ont eux-mêmes pas pris le
temps de venir voir les appareils.
Le plus grand obstacle à l'implication des scientifiques tient en un mot :
"Impossible"
Le Dr Grant Wood qui a travaillé avec GEET a un terme plus
approprié pour parler du PMC-GEET
"Atypique".
Il est difficile de faire réaliser des tests dans de grands laboratoires comme
Lawrence Livermore, Southwest
Research Lab... Il faut
d'abord les convaincre que ça fonctionne et ensuite avoir énormément d'argent
car les responsables des laboratoires ne veulent gaspiller ni leur argent ni
leur précieux temps. En fait, ils ne comprennent tout simplement rien à cet
appareil.
Expérimentations présentations et réactions
Une présentation a été faite à l'intention de Mike Striskl, chargé des nouvelles technologies au Département
Transport du New Jersey. Kevin Britton (distributeur
pour le New Jersey) et Mike et Faith Holler avaient apporté leur moteur Tecumseh de 10 CV
modernisé "rétrofité" avec le PMC-GEET. Avec l'essence, les résultats en dépollution ont
été stupéfiants.
Malheureusement le mélange introduit dans le système et composé d'essence, de
térébenthine, d'eau, de diesel, d'huile moteur usée et de fluide de
transmission auquel on avait ajouté un dégraissant comme surfactant a fait
caler le moteur.
Néanmoins, au vu des excellents résultats en dépollution: 0.00 % de Monoxyde de
carbone, 0.00 % de Dioxyde de carbone et 12 ppm
d'hydrocarbures, une autre démonstration a été programmée deux semaines plus
tard. Et là, outre les représentants de GEET et distributeurs dont nous avons
parlé précédemment, y assistaient des envoyés du Ministère des transports, des
scientifiques, des personnes de VEPA et de l'Armée.
La présentation fut réussie, même si, chez GEET, on pense qu'elle
aurait pu être plus fignolée. En effet le matériel présenté n'était pas arrivé
au stade abouti, prêt à la production. Dave et Paul de chez GAR avaient fait
4000 km avec leur Chevy 350
pouces/cube pour venir au New Jersey et n'avaient pas eu le temps de l'astiquer
ce qui ne les a pas empêchés de faire une excellente démonstration avec, pour
la première fois du diesel dans leur moteur.
John Bolus avait apporté son appareil à flotteur, un
alternateur et un démarreur électrique, et il a pu faire fonctionner son
appareil pendant 3 jours avec le genre de mélange cité ci-dessus et qui n'avait
pas réussi lors de la première présentation. Tous les records anti-pollution
étaient battus, et au bout de 20 minutes, le scientifique qui procédait au test
disait "Coupez tout, j'en ai assez vu !"
Le représentant de Tecumseh, qui devait apprécier la façon dont la
technologie de Pantone était perçue par des consommateurs potentiels, pouvait
maintenant se rendre compte son impact.
Le consultant de l'armée songeait à certaines utilisations positives aux fins
de nettoyage de certaines "saletés" peu appréciées par les
populations environnantes.
Quant aux scientifiques abasourdis parmi lesquels des gens désireux d'aider à
expliquer le PMC-GEET, leur visage exprimait un "C'est impossible !"
ou ils en restaient bouche bée.
Cette présentation a ouvert à GEET de nombreuses portes ce qui
permit à la société d'accélérer ses recherches et d'accéder plus vite au stade
de la production. D'autres présentations sont prévues et Paul et Molley Pantone prennent des rendez-vous. La société GEET
souligne qu'il est important de présenter sa technologie aux diverses instances
locales et gouvernementales. Les divers ministères supervisent la fabrication
et l'élimination de nombreuses substances dangereuses. S'ils pouvaient bénéficier
de la technologie du PMC-GEET, ce serait un bien pour tous.
Lors d'un contrôle (filmé) de pollution dans une station de
Californie, le moteur à essence d'un PMC-GEET a
fonctionné au pétrole brut, et l'échappement était plus propre que l'air
ambiant !
Les mesures de monoxyde de carbone, de dioxyde de carbone et d'hydrocarbures
étaient à 0,00 et l'oxygène à 21,1 !
Contrôle des émissions de la VW
|
Gaz
|
Résultats
(en PPM)
|
Limite
(en PPM)
|
Hydrocarbures
|
77
|
525
|
Monoxide de carbone
|
0.13
|
5.63
|
Dioxyde de carbone
|
12.5
|
N/A
|
Oxygène
|
2.6
|
N/A
|
Oxyde d'Azote
|
1322
|
3427
|
Autre exemple, un moteur à essence classique rejetait 999 ppm (parties par milliard) d'hydrocarbures, après
conversion, il n'émettait plus que 11 ppm !
On se demande si l'industrie automobile peut arriver à battre un tel record,
faut-il les croire quand ils disent "qu'ils font tout" pour purifier
l'air que nous respirons ?
De nombreux témoins ont même parlé de l'odeur printanière dégagée
par l'échappement ! Un clin d'oeil, le sigle choisi pour la société est GEET et
Pantone a appris par la suite que geet en Inde et au
Pakistan évoque le parfum des fleurs...
Lors d'un autre essai, le moteur a été monté avec un système en boucle et a
fonctionné sans apport d'air de l'extérieur en aspirant son propre échappement
et par conséquent sans rejets.
La ville de Mexico, malheureusement réputée pour son niveau de pollution
élevée, est intéressée pour appliquer la technologie PMC-GEET
à d'énormes quantités de déchets toxiques, pour la plupart du pétrole mélangé à
de l'eau et impropre au raffinage, mais cette "contamination" par
l'eau convient parfaitement au PMC-GEET. Avec cette
technologie, il est possible de transformer ces nuisances en carburant et de
produire de l'électricité tout en vidant des citernes sans polluer l'air avec
du gaz carbonique et des hydrocarbures.
L'impact financier d'un tel programme de dépollution est phénoménal. Le
gouvernement Mexicain qui doit faire face depuis des années à une pénurie de
courant à Mexico, projette de construire des installations destinées à
fabriquer le PMC-GEET chez eux. Ainsi, l'économie
gagnerait en stabilité, l'air en pureté, de plus cela résorberait du chômage.
Il existe d'autres applications du PMC-GEET, en plus de la
production d'électricité dans des centrales le dessalement de l'eau de mer, le
pompage... toutes installations qui achèteraient le carburant toxique destiné à
leur fonctionnement tout en évitant les transports dangereux et coûteux de la
côte Est à la côte Ouest. Le Canada qui effectue des tests sur le PCB et autres
déchets toxiques a essayé un appareil PMC-GEET de 10
CV et les résultats ont été jugés intéressants. Autre projet chez GEET dont on
ne peut prévoir la durée de la phase d'essais mais qui est formidablement
excitant : commencer des tests sur la capacité du PMC-GEET
à évacuer de notre environnement des déchets nucléaires...
Application aux moteurs VW
Mais c'est sur un moteur de VW refroidi à
air que les travaux ont d'abord le plus avancé. Ce choix vient du fait que
Mexico a particulièrement besoin de trouver des techniques de dépollution et
que ces moteurs sont toujours produits et vendus à Mexico (80 % des taxis de la
ville de Mexico sont des VW) ainsi qu'au Brésil. GEET s'était fixé les objectifs
suivants en "rétrofitant" la
"Coccinelle VW" :
réduire la pollution de 50 %
augmenter l'autonomie de 50 %
avoir une puissance raisonnable, le tout à un
coût abordable.

Le V-8 de la Ford Chevy
retrofité GEET
Les mesures ont été faites selon les standards en vigueur dans
l'Utah. Sur une vieille Coccinelle de 1969 au moteur si fatigué qu'il n'aurait pu
passer au contrôle avec succès sans avoir été entièrement refait, l'autonomie a
été augmentée de 50 à 80 %, et les émissions d'hydrocarbures réduites de 99 %.
Avant modification, le moteur (à essence) émettait 2400 ppm
d'hydrocarbures, ensuite il est descendu à 11 ppm.
Avec de tels résultats, une Coccinelle VW 1969 qui n'a
ni pot catalytique, ni soupape EGR, ni module de contrôle électronique, ni
détecteurs, ni contrôle d'émissions d'aucune sorte peut passer haut la main les
contrôles de pollution.
On avait dit à Pantone que cette coccinelle avait une consommation située entre
8,4 et 10,7 litres.

Moteur VW "Coccinelle" retrofité de GEET
Une fois modifiée avec le PMC-GEET, la
consommation passait à 6 litres et est descendue en dessous des 4,7 litres
depuis.
Sa vitesse de pointe de 130 km/heure est
supérieure aux limites en vigueur. Pour un utilisateur non averti de la présence
du PMC-GEET, la voiture a gardé puissance et souplesse. Et pour cela, rien de plus simple, monter dans la voiture, tourner la clé
et attendre 15 secondes que le réacteur chauffe avant de partir !
Le prix du kit pour la VW serait de $1250 mais au fur et à mesure de
l'augmentation des ventes, il devrait chuter. Des sociétés adaptant des
injecteurs sur des voitures pratiquent le même genre de tarif et même plus
élevé pour des systèmes qui réduisent la pollution de 5 à 10 % seulement, tout
en augmentant l'autonomie de 3 à 5 % avec une faible augmentation de puissance.
Pour l'installation, rien de plus simple, rien à couper ou percer, le kit
convient à n'importe quel châssis avec un moteur VW refroidi par air ou à
cylindre à plat. Pour une personne moyennement habile, tout peut être fait en 2
heures. Il faut juste remplacer le tuyau en "J" (départ des gaz
brûlés vers le réacteur) du cylindre n°1 du côté passager par la chambre de
réaction, remplacer le carburateur par la valve de contrôle d'air, boulonner le
carburateur à changement de phase (carburateur de tondeuse modifié) et faire
les liaisons et alimentations. Les réglages fins ne devraient pas prendre plus
de 15 à 30 minutes.
Les produits déjà disponibles
Pour le PMC-GEET
modèle 1 pour les VW "Coccinelle" refroidies à air, les Karman Ghias et les bus avec moteurs verticaux VW, GEET en est
arrivé au stade de la production.
Les VW refroidis à air ne représentent qu'une petite partie de
l'iceberg des possibilités offertes par le PMC-GEET.
De nombreux moteurs refroidis par eau de VW Volvo, BMW, Fiat, Peugeot, des
véhicules à anciens carburateurs de chez Mercedes, des modèles venus d'Asie etc... sont également intéressants
à moderniser. La modernisation des diesels est assez simple. Il faut enlever la
liaison de prise de la pompe à injection et la laisser vide, puis installer là
soupape de contrôle d'air sur l'admission, chauffer le bulleur et placer la
chambre de réaction dans l'échappement comme on le fait dans le cas du moteur à
essence. La pompe à injection fournit (allumage pour la combustion au lieu des
bougies).
On peut aussi bien adapter des moteurs à injection, la seule difficulté étant
la présence d'informatique dans la voiture.
Pour tromper l'ordinateur de bord et lui laisser croire qu'il a encore le
moteur en charge, il faut lui laisser contrôler d'autres aspects du véhicule
comme l'approvisionnement en carburant, le timing des étincelles, le contrôle
de vitesse etc...
Depuis des années, chez GEET on parle de kits, mais même en ayant un bel atelier
de R&D et en sortant 3 ou mieux 5 nouveaux kits par semaine, il faudrait
trop de temps pour toucher 50 % des véhicules en circulation.

Camion équipé d'un PCM-GEET
Au lieu des kits, GEET produit des chambres de réaction, des
valves de contrôle d'air, des vaporisateurs de carburant et du matériel
permettant à l'installateur d'enlever le carburateur, couper une partie de
l'échappement, installer les différentes pièces, cintrer les tuyaux et
connecter les différentes prises, ce qui permettrait de toucher en un an 95 %
du parc automobile. GEET commercialise les plans permettant d'équiper de
nombreux moteurs courants.
Pour un petit moteur ou un générateur jusqu' à
20 CV: $75.00
Pour une VW avec les descriptions précises
provenant du premier kit en production : $150.00
Pour 10 voitures ou générateurs avec en bonus
les plans Deluxe pour l'alimentation, d'une maison
$950.00
Avec le principe du kit, la modification coûte dans les $1250 plus
$250 d'installation. Avec les pièces $900 environ et $600 d'installation ce qui
revient à peu près au même. Mais la grande différence tient au fait que
l'adaptation des véhicules peut être plus rapide quel que soient leurs marques
et leurs modèles.
Les prolongements de l'invention de Pantone sont nombreux : en
plus des travaux sur les véhicules à injection, on trouve les appareils de
chauffage, les tondeuses silencieuses, les groupes électrogènes et également un
appareil électrique destiné à produire de l'eau à partir de l'air, un tel
appareil de 5 kW pourrait fournir, selon l'humidité de l'air ambiant, jusqu'à
10.000 gallons d'eau pure par heure.
Mais là encore, reste le problème de financement.
Générateurs
électriques
Modernisés avec la dernière technologie GEET, ces générateurs 5 kW
Coleman sont alimentés avec des moteurs Tecumseh 4 temps de 10 CV dont le
fonctionnement est fiable. Ils ont des chemises en fonte de fer, une coupure
automatique lorsque le niveau d'huile est bas, un allumage électronique et une
longue durée de vie. Ces groupes électrogènes peuvent donner jusqu'à 5kW à 120
ou 240 VAC (volts en courant alternatif ) pour tous
les usages du type dépannage, camping. Ils pèsent environ 30 kg et s'inscrivent
dans un volume de 60 cm3 . Ces adaptations sont plutôt
destinées aux personnes ayant déjà des générateurs mais désireuses de commencer
à se servir de la technologie de PMC-GEET.

Des générateurs 5kW de Coleman
D'autres modèles plus gros sont prévus, avec délais de livraison
de 6 à 9 semaines, parmi eux :
7,2 kW 120/240 V Générateur Winco
moteur à refroidissement à eau : $ 3500
10-12 kW moteur 3TC Toyota à générateur entraîné
par courroie : $5500
12 kW moteur 4 temps diesel Isuzu , nouveau générateur
12 kw avec entraînement direct : $5900
20 kW Package Standby
V-4 Ford industrial, générateur à un palier dans une
enceinte : $11240
On peut aussi faire fonctionner ces générateurs avec du méthane
provenant de fosses septiques, en le faisant passer dans une grande cuve
servant de barboteur grâce à un tuyau vertical descendant à environ 30 cm du
fond pour y attirer de l'air frais et en recueillant les gaz par un autre tuyau
au bord du couvercle.
On modifie ensuite le moteur pour qu'il puisse passer de l'essence au méthane,
et après démarrage sur l'essence, on bascule sur l'alimentation au méthane.
Une famille moyenne de 4 personnes peut produire suffisamment de méthane pour
alimenter un générateur 8 heures par jour.
Première expérience réussie en France
(Essais
du 20/09/2000 effectués suivant les indications de fabrication données par Paul
Pantone, reprises par Jean-Louis Naudin)
Le réacteur à plasma et les adaptations ont été faites par M.
David.
Afin d'être dans un cas défavorable, les essais ont volontairement
été effectués avec un moteur au rebut. Il s'agit d'un moteur de motoculteur, de
240 cm3, à 4 temps, de marque Honda, en mauvais état général, et consommant de
l'huile.
Le premier essai a été effectué avec du super 95 pur.
Le deuxième essai a été effectué avec du super 95 additionné de 40 % d'eau du
robinet.
Le troisième essai a été effectué avec du super 95 additionné d'environ 70 % d'eau
du robinet.
Dans le meilleur des cas, malgré des réglages manuels
approximatifs et quelle que soit la proportion d'eau dans le mélange, l'analyse
des émissions faite en plaçant la sonde au tuyau de sortie des gaz indique que
:
le volume de Monoxyde de carbone (CO) peut
descendre à 0,2 - 0,3 %
le volume de Dioxyde de carbone (C02) peut
descendre à 12 - 13 %
le CO moyen est descendu à 0,2 - 0,3 %
le nombre de ppmi
d'hydrocarbures (HC) peut descendre à 150
le volume d'oxygène tourne autour de 2 à 3 %
Les mesures (reprises dans la page de Jean-Louis Naudin que nous
reproduisons ci-après) sont celles du deuxième essai avec du super 95
additionné de 40% d'eau du robinet.
Remarque : l'adaptation que nous avons réalisée à partir des indications
de Paul Pantone n'est certainement pas optimale puisque les dimensions
utilisées sont celles de moteurs de 2 à 3 litres.
De plus, nous n'avons aucun pot d'échappement, ni aucune régulation à
l'admission.
Nous avons présenté plusieurs fois un mouchoir blanc au-dessus de l'échappement
et constaté qu'il restait blanc.
Nous n'avons senti aucune odeur particulière même en mettant le nez au-dessus
de l'échappement, et même à la suite d'accélérations brusques. Les résultats
relatifs à la dépollution sont stupéfiants et ont pu être observés par tous. On
peut se demander ce que seront les résultats avec un bon moteur, bien réglé,
avec un taux de compression adapté, nos résultats étant probablement altérés à
cause de la présence d'huile due à un cylindre largement rayé suite à un
serrage antérieur.
Les Conseils de Quant'Homme pour
adapter votre PMC
(Par
M. David)
"A la demande simultanée de mon ami Jean-Louis Naudin et de
mes amis Soarès, créateurs du site Quant'Homme, j'ai entrepris la réalisation d'un prototype
du Processeur à Multi-Carburants GEET de Monsieur
Pantone. Les 13, 14 et 15 septembre 2000, j'ai réuni les matériaux nécessaires
et les ai assemblés selon les plans et explications fournis sur le site
Internet de Monsieur Pantone. Ces plans sont élaborés pour permettre à n'importe
quel bricoleur de réaliser très rapidement et à moindre coût l'invention en
utilisant des éléments tout prêts, disponibles dans la plupart des rayons
plomberie decertaines grandes surfaces ou autres
magasins de quincaillerie ou chauffagistes.

J'ai respecté tout particulièrement les dimensions de la partie
réacteur, c'est-à-dire que :
le tube extérieur est du tube de chauffage 26/34,
longueur 30 cm
le tube intérieur est du tube chauffage 15/21 de
longueur 40 cm
la tige à l'intérieur du tube 15/21 fait 13 mm
de diamètre et 30 cm de longueur
Comme vous trouverez difficilement une tige d'acier mi-dur ou STUB
de diamètre 13, vous pouvez prendre du diamètre 12, moi j'ai utilisé du STUB de
diamètre 13 (le STUB est un acier rectifié de haute qualité, mais un acier
genre fer-à-béton peut convenir).
Ayant à disposition un atelier de mécanique, je n'ai eu aucune difficulté à
réaliser les différents petits usinages préconisés par Monsieur Pantone, mais
avec des limes et un peu de patience vous pouvez y parvenir aussi.
J'ai utilisé des vannes à boule de 3/4 de pouce à la place des vannes de 1/2
pouces, parce que je les avais en stock. J'ai utilisé un vieux moteur de
motoculteur qu'il m'a fallu remettre en état (rodage de soupapes etc...) de marque Honda, de 240 cc à 4 temps.
Il faut évidemment utiliser systématiquement des moteurs à 4 temps qui
possèdent leur graissage car les moteurs à 2 temps graissés par le mélange essence-huile ne peuvent convenir puisque l'huile ajoutée
dans le carburant n'atteindra jamais le moteur et sera transformée en gaz
synthétique (hydrogène).

Le 15 septembre au soir, toute mon installation était prête à
démarrer, installée sur une simple planche posée sur le sol en respectant
l'orientation Nord-Sud du réacteur conseillée par
Pantone (sortie réacteur côté Nord).
Je mets dans le bidon un demi-litre d'essence de mélange à 5 % d'huile que
j'utilise habituellement pour ma tronçonneuse (je n'avais que cela sous la
main). J'ouvre toutes les vannes à fond, avec une burette, j'introduis un peu
d'essence dans la vanne tout près de l'admission du moteur, je tire sur la
ficelle, le moteur toussote un peu mais ne se lance pas. Je rajoute un peu
d'essence avec la burette et je ferme toutes les vannes à moitié. Je tente à
nouveau un départ, le moteur démarre franchement, quelques tours et
l'échappement fume comme celui d'un moteur normal. Puis rapidement, en
manipulant au hasard les vannes, et en moins de 5 secondes, le moteur prend de
la vitesse et obéit immédiatement à mes manipulations de vannes et à ma stupéfaction,
plus aucune fumée ne sort de l'échappement. Toujours à ma stupéfaction et après
seulement une trentaine de secondes de fonctionnement, le moteur réagit de
mieux en mieux à mes manipulations de vannes et est capable d'atteindre une
vitesse très importante ou de tenir un ralenti extrême.
Je constate que, selon la position des vannes, je fais tenir au moteur tout
régime de vitesse de façon stable. Les accélérations sont nettes et
instantanées et, à chaud, le moteur redémarre sans problème, sans mettre
d'essence dans la première vanne.
Pendant le fonctionnement, on peut, constater à travers les parois du bidon-bulleur le bouillonnement plus ou moins intense selon
la vitesse du moteur et qui est donc produit par une partie des gaz
d'échappement détournés (réglables par la vanne sur la sortie d'échappement).
Les jours suivants, le moteur a toujours fonctionné de la même
façon sans problème.
Finalement, le 20 septembre, nous nous sommes rendus chez un garagiste, nous
avons fait le contrôle de pollution, avec de l'essence, puis avec un mélange
d'essence avec 40 % d'eau et enfin avec 70% d'eau dont on peut voir les
résultats ci-dessus.
Maintenant, il nous reste beaucoup à faire pour comprendre et adapter à nos
désirs et nos besoins l'incroyable invention de Monsieur Paul Pantone, et
maintenant, à vous de jouer !!!"
Si vous reproduisez l'expérience et si vous voulez échanger vos
commentaires, idées, astuces etc... allez sur le site de
QuantHomme ou venez
nous en faire part sur notre
forum.
Même si la reproduction d'un PMC-GEET ne
présente pas de risque, nous ne sommes pas responsables des éventuels déboires
subis par de futurs
expérimentateurs.
Ils l'ont fait parce qu'ils ne savaient pas que c'était
impossible.
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